Avoir le mal du pays est une des conséquences les plus directes des aléas de la vie de nomade. Cette sale bête peut vous prendre n’importe ou et n’importe quand. D’un coup, les nerfs lâchent et on ne pense qu’à une chose.. Rentrer chez soi, revoir ses proches et se sentir entouré. S’agit t-il d’un manque de confiance en soi, d’une crise profonde ou passagère ?
Partir de chez soi pour aller explorer le monde et vivre ailleurs demande des sacrifices. Il en faut du cran (pour ne pas dire des c…) pour aller vivre dans un pays étranger. On parle souvent des avantages du mode de vie de digital nomade, mais je pense que cette façon de vivre bénéficie encore d’un traitement de faveur qui est due à son jeune âge. En explorant un peu le web et en le vivant au jour le jour.
Vous n’êtes pas le seul
Si vous souffrez de mal du pays, rappelez-vous que vous n’êtes certainement pas le seul ! Le mal du pays est une sorte de souffrance à la fois très personnelle et intérieure dont il n’est pas facile de parler (surtout à des étrangers). Cette expérience est liée à un contexte particulier et à une suite d’expérience… La plupart des expatriés, des nomades ressentent cette souffrance de façon régulière. Certaines personnes le gère mieux que d’autres, voila tout
Pour vous donner un coup de main, nous avons rassemblé nos meilleurs conseils pour lutter contre cette aspiration à la maison, afin que vous puissiez vous concentrer sur la meilleure façon de tirer le meilleur parti de vos voyages.
Arrêter de culpabiliser
Ce conseil est peut-être le plus important de tous pour ne plus avoir le mal du pays, c’est pour cette raison que je le place en premier. Avoir le mal du pays n’est pas un signe de faiblesse, et quand bien même ça en serait un, il est inutile de culpabiliser et de l’entretenir. Essayer de vous concentrer sur les aspects positifs de votre séjour plutôt que de ressasser les points négatifs.
ex : Vous n’êtes pas à l’anniversaire de Gilles votre ex coloc ? Et bien envoyez lui un petit message pour lui dire que vous pensez à lui, mais arrêtez de penser qu’il sera fâché (et si c’est le cas, c’est un con), donc de culpabiliser de ne pas y être. Vous avez votre vite, vos amis le savent
De toute façon, plus vous culpabiliser sur le fait d’avoir le mal du pays, plus vous aurez envie de rentrer chez vous. Une fois à la maison, vous regretterez de ne pas être partie le fleur au fusil et de ne pas avoir su vous amuser quand vous le pouviez. La culpabilité est un très vilain défaut. Alors si vous faites le choix de partir pour un an ou pour toute la vie, assumez-le !
Si vous vous sentez vraiment mal, pensez que ce séjour ne sera pas éternel et essayer de vous occuper. Et surtout n’écoutez pas de chansons déprimantes qui sentent le vieux fromage qui pue (mais qu’on adore quand même) du type la terre est ronde d’Orelsan.
Sortez de votre appartement et mélangez-vous !
Dans un moment difficile, on a tendance à se replier sur soir même. C’est ce que j’appelle « la technique du hérisson », c’est un système de défense classique. Il est donc appétissant de considérer votre chambre comme un petit havre de paix à l’abri du monde et des regards. Cependant, y rester trop longtemps ne fera que vous faire vous sentir plus mal.
S’isoler vous obligera à vous fixer sur vos sentiments les plus profonds et vous incitera à réfléchir sur vous même (et sur ce qui vous manque) au lieu de sortir et de vraiment profiter de votre séjour.
Vous pouvez par exemple vous occuper en participant à des activités sociales (cours de théâtre, cours de jardinage ou autre..), en étudiant à la bibliothèque plutôt que dans votre chambre, en obtenant un emploi à temps partiel. Essayer de remplir votre emploi du temps.
Soyez un minimum réalistes sur vos attentes autour du voyage
L’un des plus grands mythes à propos du fait de partir en voyage (qu’il soit universitaire ou en mode nomade), c’est l’absence de responsabilité. On pense que l’aventure, c’est prendre un sac à dos, un bout de ficelle et yallaaa. Manque de pot, chaque jour ne se déroule pas comme un épisode de Dora l’exploratrice. Il va falloir vous accrocher et faire de votre mieux pour jongler avec les responsabilités..
Bref, Essayez d’être réaliste dans vos attente de voyageurs et trouvez des façons d’améliorer votre expérience même si cela ne s’avère pas exactement comme vous le souhaitiez Prenez du recul beaucoup de recul, c’est parfois (souvent) nécessaire.
Emmener des petits souvenirs avec vous
Dans Donjons et Dragons, les mages ont leur familiers. Je n’ai jamais bien compris à quoi il servaient, mais j’imagine qu’ils doivent avoir le même effet que l’ours en peluche pour le voyageur. On a tous des petits objets qui nous tiennent chaud quand ça va pas. Prenez en avec vous. Et arrêtez de penser que personne ne fait ça.
Rester positif
je vous vois venir , c‘est un conseil de merde c’est ça .. ? Bien sûr, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais faire un vrai effort pour rester positif vous aidera à lutter contre le mal du pays. Planifier des activités que vous aimez faire et que vous pouvez attendre avec impatience (fête, sortie, rencontres..), pour faire passer le cafard.
Les français, ont une fâcheuse tendance à ne pas savoir être heureux et à toujours râler. Se forcer à rester positif peut donc sembler difficile au début, car on en a pas l’habitude mais avec un peu d’expérience vous prendrez le pli.
Cela dit, si vous éprouvez des grosses difficultés, vous pouvez aussi dire aux gens (proches) que vous êtes malheureux.